Un energumène en liberté
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Un energumène en liberté
par Bitterly Ven 30 Avr - 9:55
"Oublie pas mon mariage hin Bitter'..." ; "Oublie pas notre mariage Bitterly" ; "Oublie pas le mariage d'Alouette !". Ca c'est sûr, la brune Vendômoise ne risquait pas d'oublier. Le seul soucis c'est que sa liège adorée qu'elle aimLait lui avait certes donné le jour, l'heure approximative mais... Avait oublié de lui donner l'adresse exacte ! Heureusement, les deux folles - aussi appelées miss Je-sais-tout - avaient quelques connaissances en commun dont la tierce personne du trio infernal : Jades, qu'elles avaient pris pour habitude d'appeler Zades. Cette appelation était d'ailleurs devenue monnaie courrante, à croire que la Montbazon et la rien-du-tout possédaient le don inné du lancement de belles modes. Mais ceci était une autre histoire...
Pour l'heure donc, grâce à la tante d'Alandrisse, Bitterly s'avançait vers la demeure de ce cher BBred avec qui elle avait eu l'occasion de commercer quand elle était encore CaC de Touraine. Le vent était assez fort ce jour là et la cape de la demoiselle se coinça regulièrement dans les branches des arbres qui composaient la forêt environnante. Heureusement, il en fallait plus pour décourager Bitterly qui, pour l'occasion, s'était résignée à venir à cheval. La brave Haya, jument de choix, faisait de son mieux pour éviter à sa propriétaire de tomber. Mais c'était sans compter l'incroyable faculté de cette dernière à plonger vers le sol...
Enfin, après quelques peripéties, la Vicomtesse parvint, en un seul morceau, jusqu'à la porte d'entrée du domaine. Avisant une personne qui passait par là, elle leva un bras - tenant par la même les rennes d'une seule main - et l'agita dans tous les sens. Quelle idée n'avait-elle pas eu, une fois encore elle perdit l'equilibre et s'écrasa aux pieds du paysan alpagué.
Il faut toujours rester digne... L'air naturel, Bitterly se releva, epousseta ses braies puis regarda l'homme qui lui faisait face. Environ 30 ans, il la regardait perplexe, n'osant bouger d'un pouce.
- Bien le bonjour mon brave, est-ce ici que vit messire BBred de euh... Enfin le vicomte quelque chose qui doit se marier avec Alandrisse de Montbazon Navailles...?
Car oui, la brune avait quelques soucis pour retenir les titres et noms de familles des non tourangeaux. Le paysan toutefois ne semblait pas trop comprendre et la regardait toujours en faisant de drôles de gestes. Feintant de comprendre ce qu'il voulait lui conter, elle se fendit d'un sourire, pris haya par la bride et se dirigea vers la bâtisse.
Le domaine était assez splendide si l'on peut dire. Les yeux brillants, jamais habituée, la brune fit bientôt résonner ses pas dans une sorte de cours intérieure, nullement arrêtée par un quelconque garde. Intriguée elle s'arrêta et fit un tour sur elle-même. L'activité était palpable. Là un commis de cuisine courrait, ici un apprenti maréchal ferrant tentait de rattraper un cheval, là bas une ménagère donnait à manger aux poules tandis qu'une autre plumait un coq... Dans tous les sens, Bitterly était assaillie par des odeurs, des bruits et un intense stress qui commençait à la gagner... Déglutissant elle se dirigea vers ce qu'elle supposait être le poste des gardes.
- Bonjour... Youhouuu... Y'a quelqu'un ?
Pour l'heure donc, grâce à la tante d'Alandrisse, Bitterly s'avançait vers la demeure de ce cher BBred avec qui elle avait eu l'occasion de commercer quand elle était encore CaC de Touraine. Le vent était assez fort ce jour là et la cape de la demoiselle se coinça regulièrement dans les branches des arbres qui composaient la forêt environnante. Heureusement, il en fallait plus pour décourager Bitterly qui, pour l'occasion, s'était résignée à venir à cheval. La brave Haya, jument de choix, faisait de son mieux pour éviter à sa propriétaire de tomber. Mais c'était sans compter l'incroyable faculté de cette dernière à plonger vers le sol...
Enfin, après quelques peripéties, la Vicomtesse parvint, en un seul morceau, jusqu'à la porte d'entrée du domaine. Avisant une personne qui passait par là, elle leva un bras - tenant par la même les rennes d'une seule main - et l'agita dans tous les sens. Quelle idée n'avait-elle pas eu, une fois encore elle perdit l'equilibre et s'écrasa aux pieds du paysan alpagué.
Il faut toujours rester digne... L'air naturel, Bitterly se releva, epousseta ses braies puis regarda l'homme qui lui faisait face. Environ 30 ans, il la regardait perplexe, n'osant bouger d'un pouce.
- Bien le bonjour mon brave, est-ce ici que vit messire BBred de euh... Enfin le vicomte quelque chose qui doit se marier avec Alandrisse de Montbazon Navailles...?
Car oui, la brune avait quelques soucis pour retenir les titres et noms de familles des non tourangeaux. Le paysan toutefois ne semblait pas trop comprendre et la regardait toujours en faisant de drôles de gestes. Feintant de comprendre ce qu'il voulait lui conter, elle se fendit d'un sourire, pris haya par la bride et se dirigea vers la bâtisse.
Le domaine était assez splendide si l'on peut dire. Les yeux brillants, jamais habituée, la brune fit bientôt résonner ses pas dans une sorte de cours intérieure, nullement arrêtée par un quelconque garde. Intriguée elle s'arrêta et fit un tour sur elle-même. L'activité était palpable. Là un commis de cuisine courrait, ici un apprenti maréchal ferrant tentait de rattraper un cheval, là bas une ménagère donnait à manger aux poules tandis qu'une autre plumait un coq... Dans tous les sens, Bitterly était assaillie par des odeurs, des bruits et un intense stress qui commençait à la gagner... Déglutissant elle se dirigea vers ce qu'elle supposait être le poste des gardes.
- Bonjour... Youhouuu... Y'a quelqu'un ?
Bitterly- Messages : 14
Date d'inscription : 30/04/2010
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Nom: Bitterly
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Titre: Vicomte(sse)
Re: Un energumène en liberté
par Robert Ven 30 Avr - 11:37
Et le pauvre Robert qui accourait de gauche à droit, de bas en haut ... Toujours pas de Denise ... fort occupée trés certainement à terminer les denriers préparatifs, mieux ne vallait pas la déranger sous peine de terminer à la fin de la fête au fond d'un puit ou dans les douves ...
Il accueillit alors le Iéme Visiteur,
Bonjorn Donà, vous desirez ?
Il accueillit alors le Iéme Visiteur,
Bonjorn Donà, vous desirez ?
Robert- Messages : 25
Date d'inscription : 22/12/2009
Localisation : Pézenas / Languedoc
Re: Un energumène en liberté
par Bitterly Ven 30 Avr - 11:55
Si elle tiqua legèrement au langage usité "Donà", elle n'en montra rien et se contenta de sourire, son cheval toujours au bout de la bride.
- Ah bonjour ! Je suis Bitterly, je suis euh la saigneu... Euh la témoin de ma liè... Euh de la future mariée, Dame Alandrisse... Vous sauriez ou je peux déposer ma monture et ou je dois aller ensuite ? Si je suis bel et bien au bon endroit, evidemment.
Le gaillard avait l'air épuisé et pas spécialement ravi d'être là. La brune attendit donc sagement qu'il lui réponde.
- Ah bonjour ! Je suis Bitterly, je suis euh la saigneu... Euh la témoin de ma liè... Euh de la future mariée, Dame Alandrisse... Vous sauriez ou je peux déposer ma monture et ou je dois aller ensuite ? Si je suis bel et bien au bon endroit, evidemment.
Le gaillard avait l'air épuisé et pas spécialement ravi d'être là. La brune attendit donc sagement qu'il lui réponde.
Dernière édition par Bitterly le Ven 30 Avr - 13:21, édité 1 fois (Raison : un "b" à la place d'un "r")
Bitterly- Messages : 14
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Re: Un energumène en liberté
par Robert Ven 30 Avr - 12:42
Robert la salua et replongea immédiatement dans ses notes.
a lui même " Alors, qu'est ce que me dit Denise la dessus ...
Bitterquelque chose."
Quelques secondes plus tard tout en lisant les consignes écrites.
Toujours à lui même :"Vicomtesse Biterly : Invitée de marque
(Long cheveux brin et cicatrice apparente sur le visage)
Note : Mettre la balafrée à loger au catsel, appartements des invités et parle lui poliement bougre d'idiot
Il releva la tête ensuite
Vicomtesse, Bienvenue a Pézenas, veillez je vous prie entrez en nos murs et ... rapide coup d'oeil à la balafre ...
à lui même : " Ah oui quand même, elle ne doit pas passer ses loisirs sur un métier à tisser celle là, glupss"
...et ... Vos bagages seront montés dans vos appartements au Castel, votre monture sera également prit en charge, Si vous le voulez bien, le rassemblement a lieu un peu plus loin, sur la grande place derrière moi. Merci.
a lui même " Alors, qu'est ce que me dit Denise la dessus ...
Bitterquelque chose."
Quelques secondes plus tard tout en lisant les consignes écrites.
Toujours à lui même :"Vicomtesse Biterly : Invitée de marque
(Long cheveux brin et cicatrice apparente sur le visage)
Note : Mettre la balafrée à loger au catsel, appartements des invités et parle lui poliement bougre d'idiot
Il releva la tête ensuite
Vicomtesse, Bienvenue a Pézenas, veillez je vous prie entrez en nos murs et ... rapide coup d'oeil à la balafre ...
à lui même : " Ah oui quand même, elle ne doit pas passer ses loisirs sur un métier à tisser celle là, glupss"
...et ... Vos bagages seront montés dans vos appartements au Castel, votre monture sera également prit en charge, Si vous le voulez bien, le rassemblement a lieu un peu plus loin, sur la grande place derrière moi. Merci.
Dernière édition par Robert le Ven 30 Avr - 15:01, édité 1 fois
Robert- Messages : 25
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Re: Un energumène en liberté
par Bitterly Ven 30 Avr - 13:35
Visibement il était plongé dans ses notes. Bitterly en profita pour jeter un regard autour d'elle. Dingue ce que tout était grand ici... Admirative devant la roche du bâtiment, elle fut tirée de ses pensées quand l'homme conssentit à lui répondre.
Tournant la tête elle le regarda donc et retint un sourire en voyant qu'il semblait comme surpris en découvrant la cicatrice qui courrait sur sa pommette gauche et celle qui balafrait son sourcil droit. Hé oui, la brune n'était pas qu'une noble qui restait sagement assise dans les salons de thé... Amusée, elle l'écouta puis répondit.
- A dire vrai je n'ai nul bagage, mais si vous vous occupez d'Haya, ma jument, c'est là l'essentiel... Un garçon d'écurie arrivait justement et lui prit pratiquement la bride des mains. Je n'ai que cette sacoche dit-elle en tapotant cette dernière de ses doigts desormais libres, que je garderais sur moi, j'ai peur de la paumer sinon. Léger rire. Bon la place là bas donc, c'est là qu'il faut aller... J'espère que ma tenue ne fera pas trop tache... Bon hé bien bon courage mon brave hein, visiblement j'suis dans les premières et connaissant les futurs mariés, z'avez pas fini d'accueillir des gens, pas vrai ? Mais vous êtes tout seul ? Regard marron qui balaie à nouveau le coin. Ah oui pardon je parle trop, bon hé bien, a plus tard peut-être. Bonne journée.
Dernier sourire et la Vicomtesse fit demi-tour, direction la place. Trouver Alouette, telle était la mission....
Tournant la tête elle le regarda donc et retint un sourire en voyant qu'il semblait comme surpris en découvrant la cicatrice qui courrait sur sa pommette gauche et celle qui balafrait son sourcil droit. Hé oui, la brune n'était pas qu'une noble qui restait sagement assise dans les salons de thé... Amusée, elle l'écouta puis répondit.
- A dire vrai je n'ai nul bagage, mais si vous vous occupez d'Haya, ma jument, c'est là l'essentiel... Un garçon d'écurie arrivait justement et lui prit pratiquement la bride des mains. Je n'ai que cette sacoche dit-elle en tapotant cette dernière de ses doigts desormais libres, que je garderais sur moi, j'ai peur de la paumer sinon. Léger rire. Bon la place là bas donc, c'est là qu'il faut aller... J'espère que ma tenue ne fera pas trop tache... Bon hé bien bon courage mon brave hein, visiblement j'suis dans les premières et connaissant les futurs mariés, z'avez pas fini d'accueillir des gens, pas vrai ? Mais vous êtes tout seul ? Regard marron qui balaie à nouveau le coin. Ah oui pardon je parle trop, bon hé bien, a plus tard peut-être. Bonne journée.
Dernier sourire et la Vicomtesse fit demi-tour, direction la place. Trouver Alouette, telle était la mission....
Bitterly- Messages : 14
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Re: Un energumène en liberté
par SirGwalchmai Ven 30 Avr - 18:32
Un cheval galope sur les pistes du sud du royaume de France, soulevant un léger nuage de poussière. Poussière qui recouvre peu à peu les habits de voyage du cavalier filant vers le comté du Languedoc, et les terres d'un vicomte local.
La colère qui l'habite s'érode alors que défilent les lieues sous les longues pattes du coursier. Joie de parcourir ces terres qui renaissent avec le printemps, joie de la vitesse, joie de sentir sous lui les muscles puissants de sa monture, viennent lentement à bout de l'exaspération qui avait gagné Gwalchmai au début de la semaine.
En effet, alors qu'il rentrait juste de son périple de tout nouveau marchand ambulant, l'écuyer avait découvert que la Vicomtesse venait de plier bagage pour se rendre dans le sud, au mariage de sa grande amie. Seule! Seule, elle, Vicomtesse de Montoire, Chambellan de Touraine! La première réaction du Vendômois fut de passer sa colère sur les serviteurs et autres gardes du domaine de Saint Paterne, qui restait pour l'instant le seul investi par Bitterly. Ces idiots auraient du la forcer à prendre escorte! Et à le prevenir, lui, des difficultés qu'elle faisait! Et oui ils auraient du lui désobéir, et la suivre à distance, au pire!
Quand Gwal eut finit par se lasser des excuses pitoyables de ces incompétents, il fit la seule chose à faire : seller sa monture, préparer quelques provisions, réapprovisionner son sac en matériel d'entretien, et filer vers le Languedoc! Une armure légère en cuir, une épée, son écu aux couleurs de Montoire, un arc et ses flèches ainsi qu'une solide expérience militaire suffiraient pour venir à bout des éventuels sur la route.
Au cours du voyage, quelques escales dans les tavernes sur le trajet permirent à l'écuyer de ne pas trop s'inquiéter. La vicomtesse était passée par là, et ne semblait pas en danger. Grâce à Aristote, sa balafre et sa solide descente permettait que les locaux se souviennent de son passage.
Seul sur les pistes, Gwalchmai avait eu le temps de réfléchir. C'était bien le genre de Bitterly de partir en toute insouciance. Il devait lui reconnaître qu'elle savait se défendre, et que lui même ne parvenait à son niveau que depuis peu. Mais elle avait été agressée 6 mois plus tôt, et depuis lors le jeune homme avait du mal à supporter de la savoir seule. Tout pouvait arriver de nouveau, l'agresseur n'ayant pas été retrouvé. Et les fous ne manquant pas.
Pourtant tout cela ne suffisait pas à expliquer la colère noire dans laquelle il avait été. Bitterly ne l'avait pas prévenu, lui, son ami. Aucune nouvelle depuis qu'il était parti en Berry. Peut être avait-elle été occupée par les affaires de la Touraine, les élections étant censées avoir eu lieu quelques jours auparavant. Gwal n'avait pas eu le temps de se renseigner, ni la présence d'esprit d'ailleurs. Mais elle aurait pu le prévenir!
Alors qu'il voyait devant lui les portes du domaine, la colère était déjà retombée. Nul ne pouvaitt enchaîner Bitterly à des contraintes, et c'est ce qui avait toujours fasciné l'écuyer chez elle. Dire qu'elle allait certainement se marier, à son tour. Gwalchmai n'aimait pas l'idée qu'elle perde sa liberté pour le reste de sa vie, avec Thomas de Clerel. Et il aurait certes préféré qu'elle s'enchaîne à lui.
Arrivant à ce qui semblait être le poste des gardes du domaine, le Vendômois sauta à terre avec son efficacité toute guerrière, et héla l'homme en faction!
Bien le bonjour l'ami! Est-ce ici qu'ont lieu les noces de Dame Alandrisse, et..
Le jeune homme tira un bout de papier de sa poche.
.. Messire Bbred?
Je suis à la recherche de Dame Bitterly, Vicomtesse de Montoire.
Je suis son écuyer.
S'empressa-t-il d'ajouter, afin d'évacuer tout soupçon.
La colère qui l'habite s'érode alors que défilent les lieues sous les longues pattes du coursier. Joie de parcourir ces terres qui renaissent avec le printemps, joie de la vitesse, joie de sentir sous lui les muscles puissants de sa monture, viennent lentement à bout de l'exaspération qui avait gagné Gwalchmai au début de la semaine.
En effet, alors qu'il rentrait juste de son périple de tout nouveau marchand ambulant, l'écuyer avait découvert que la Vicomtesse venait de plier bagage pour se rendre dans le sud, au mariage de sa grande amie. Seule! Seule, elle, Vicomtesse de Montoire, Chambellan de Touraine! La première réaction du Vendômois fut de passer sa colère sur les serviteurs et autres gardes du domaine de Saint Paterne, qui restait pour l'instant le seul investi par Bitterly. Ces idiots auraient du la forcer à prendre escorte! Et à le prevenir, lui, des difficultés qu'elle faisait! Et oui ils auraient du lui désobéir, et la suivre à distance, au pire!
Quand Gwal eut finit par se lasser des excuses pitoyables de ces incompétents, il fit la seule chose à faire : seller sa monture, préparer quelques provisions, réapprovisionner son sac en matériel d'entretien, et filer vers le Languedoc! Une armure légère en cuir, une épée, son écu aux couleurs de Montoire, un arc et ses flèches ainsi qu'une solide expérience militaire suffiraient pour venir à bout des éventuels sur la route.
Au cours du voyage, quelques escales dans les tavernes sur le trajet permirent à l'écuyer de ne pas trop s'inquiéter. La vicomtesse était passée par là, et ne semblait pas en danger. Grâce à Aristote, sa balafre et sa solide descente permettait que les locaux se souviennent de son passage.
Seul sur les pistes, Gwalchmai avait eu le temps de réfléchir. C'était bien le genre de Bitterly de partir en toute insouciance. Il devait lui reconnaître qu'elle savait se défendre, et que lui même ne parvenait à son niveau que depuis peu. Mais elle avait été agressée 6 mois plus tôt, et depuis lors le jeune homme avait du mal à supporter de la savoir seule. Tout pouvait arriver de nouveau, l'agresseur n'ayant pas été retrouvé. Et les fous ne manquant pas.
Pourtant tout cela ne suffisait pas à expliquer la colère noire dans laquelle il avait été. Bitterly ne l'avait pas prévenu, lui, son ami. Aucune nouvelle depuis qu'il était parti en Berry. Peut être avait-elle été occupée par les affaires de la Touraine, les élections étant censées avoir eu lieu quelques jours auparavant. Gwal n'avait pas eu le temps de se renseigner, ni la présence d'esprit d'ailleurs. Mais elle aurait pu le prévenir!
Alors qu'il voyait devant lui les portes du domaine, la colère était déjà retombée. Nul ne pouvaitt enchaîner Bitterly à des contraintes, et c'est ce qui avait toujours fasciné l'écuyer chez elle. Dire qu'elle allait certainement se marier, à son tour. Gwalchmai n'aimait pas l'idée qu'elle perde sa liberté pour le reste de sa vie, avec Thomas de Clerel. Et il aurait certes préféré qu'elle s'enchaîne à lui.
Arrivant à ce qui semblait être le poste des gardes du domaine, le Vendômois sauta à terre avec son efficacité toute guerrière, et héla l'homme en faction!
Bien le bonjour l'ami! Est-ce ici qu'ont lieu les noces de Dame Alandrisse, et..
Le jeune homme tira un bout de papier de sa poche.
.. Messire Bbred?
Je suis à la recherche de Dame Bitterly, Vicomtesse de Montoire.
Je suis son écuyer.
S'empressa-t-il d'ajouter, afin d'évacuer tout soupçon.
SirGwalchmai- Messages : 4
Date d'inscription : 30/04/2010
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Nom: Gwalchmai
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Titre: Pécore
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