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par Ninjaturtel Jeu 6 Mai - 21:01

Dans les hauteurs des montagnes Bourbon-Auvergnate, alors que les volcans empêchaient les avions de circuler...
Euhhh, alors que les volcans dormaient paisiblement, à part bien sur quelques rototo sans grande gravité, un homme prit le chemin en direction du Languedoc.

Heureusement ce n'était pas loin, ce qui lui permettait de faire un voyage pas trop long.
Pas trop long... c'est ce qui se disait... Parce qu'en fait, son fidèle destrier Médor était d'humeur balade tranquillou et le voyage était d'un ennuiiiiiiis. Jamais on aurait cru voir ça.

Pour bien que vous vous représentiez ce qu'il s'est passé, nous allons revivre ça ensemble.

Départ de Clermont; Clermont ? Pas Aurillac ? Pourtant c'est là-bas qu'il vit...
Oui mais il fait son hôtel, alors il était sur Clermont, logique.

Bon, départ de Clermont donc, et c'est avec plein de provision qu'ils partirent en direction du Languedoc.
Région boisé, les routes sont peu sur et il faut faire le trajet vite... Sauf que... Ninja s'aperçoit rapidement qu'il voit chaque arbre à l'aise une minute...

Bah alors ? Il a quoi le Médor ?
Des petits coups pour qu'il se bouge, et un grand hennissement en guise d'insulte envoyé à Ninja par le destrier...
Il se passe quoi la... Ninja réessaye et voilà maintenant que Médor bouge n'importe comment.

C'est bon, c'est bon, j'ai compris.
Enfin non, pas compris du tout !

Alors que le pas était toujours aussi lent, Ninja interroge Médor pour savoir quel était le souci de ses maux...
Ignorance total, Ninja attendait en vain une réponse.

Trois arbres plus loin, donc trois minutes après pour ceux qui auront bien suivit... Ninja passe sa main dans la crinière du lion enragé... Euh de Médor, et entame la discussion, afin de mieux cerner les soucis de la bête.

Aucun mot... Normal pour un cheval, aucun hennissement... Pas normal pour un cheval.
Deux arbres plus loin, soit deux minutes plus tard, rien de spécial.

Quatre arbres après, une subite accélération.
Heureux, ninja afficha un large sourire en tapotant gentiment le cou de Médor, comme pour le remercier.
Une vingtaine d'arbre après ce geste, et voyez qu'à ce moment-là les arbres défilaient bien plus vite qu'auparavant, mais que je n'ai pas eu le temps d'estimer la vitesse vu que Médor repassa à son un arbre minute...

Et voilà, c'était repartit...
Etait-ce dû au fait que Médor n'avait pas apprécié la petit tape ? Ou alors avait-il juste envie de se dégourdir les jambes ?
Personne ne le savait, à part Médor lui-même et Pégase le dieu de tous les chevaux...
Bah oui, il a des ailes pour voler et une corne pour faire mal, c'est forcément le Roy des chevaux !

Donc, pour une raison totalement inconnu, Médor s'était remis à son ancien rythme, obligeant Ninja à subir ce voyage très long...
Non pas que le paysage offert par l'Auvergne n'était point plaisant... Enfin si... Il était bien plus plaisant en d’autres lieux... Après tout... après avoir regardé les arbres pendant une minute chacun, on en avait marre des forêts.
Vivement qu'on les quitter pour passer à plus de relief et à plus de paysage enchanteur, surtout à cette saison de l’année où les oiseaux chantent, les floraisons nous enchantent, et où le ruissellement de l'eau nous fait comprendre la bienfaisance de la nature autour de nous.

C'était donc bien beau tout ça, mais ce n'est pas ce qui allait faire arriver Ninja au Languedoc.
Il avait prévu large, comme d'habitude, histoire de se balader à droite à gauche, de dévier lors de son parcours, d'aller en taverne et de boire un peu beaucoup, bref la belle vie !
Mais pour le coup... Bah ça n’allait pas être trop ça, et il commençait à en avoir marre.

C'est ainsi que Ninja commença à hausser la voix et à demander à Médor de se magner l'arrière train !
Pour une raison inconnu, celui-ci se mit à galopé.
Ninja pouvait à nouveau ressentir la brise du vent caresser son visage. Ahhh quelle douce sensation que cela était.
Sentir ce petit vent venir le caresser, limite le chatouiller entre le cou et les oreilles, ressentir cette fraicheur qui venait le libérer de la lourdeur et la lenteur du voyage...

Ahhh... C'était somptueux, il pouvait pleinement profiter de cette course folle pour... Ah...
De retour à un arbre minute... Bon on a quitté la forêt depuis... Mais on va dire qu’il n’avance pas vite quand même.

Et bah, que s'était-il passé ?
Ninja n'avait rien dit, rien fait, juste apprécié ce moment qu'on oublie et qu'on apprécie plus après la banalisation des voyages à chevaux.

Ahhh... Rien qu'à y pensé, j'aime beaucoup cette sensation qui m'avait manqué. Rien que pour cette fois, je pardonnerai Médor pour m'avoir permis de me montrer ce que je ratais...
Enfin... Sauf s'il reste trop longtemps à faire du demi surplace...
Oui il est gentil, ça m'a fait du bien, j'ai redécouvert la joie de la nature, le plaisir des balades à cheval, mais on n’a pas que ça à faire...

Allez Médor, avance, avance.
Je t'aime bien mais tu m'embêtes trop là.

Déprimé, désemparé, interloqué, la suite du voyage se fit à ce rythme dit effréné.
Paysage par paysage, arbre par arbre, brindille par brindille, nuage par nuage, brise par brise, fleur par fleur, fourmis par fourmis, hirondelle par hirondelle, satellite géostationnaire par satellite géostationnaire, feuille par feuille, racine qui sort par racine qui sort, rayon de soleil par rayon de soleil, cri d'oiseau par cri d'oiseau, taupinière par taupinière, buisson par buisson, pétale de fleur par pétale de fleur, tout avait été vu, regardé, scruté, aperçut, contemplé des dizaines et des centaines de fois, dans un ennui le plus total et indescriptible.

C'est pourquoi, Ninja s'endormit de fatigue soporifique, et laissa Médor faire à sa guide, de toute façon il n'était plus maitre de sa monture, alors il pouvait faire n'importe quoi maintenant qu'il allait se reposer...

Du temps qui coule et qui efface ce que nous avons vécu.

Miracle, bénédiction de dieu, incompréhension, juxtaposition ou encore corrélation d'évènement extérieur conduisant à un processus interminable de remise à jour partielle et différé des informations, Ninja voyait le château des futurs marié au loin !

Ahhh, c'est qu'ils ont enfin finit leur voyage, enfin presque !
Mais si Médor jouait les tortues... Ninja finirait le voyage à pied pour sûr.

Mais non, Médor n'était pas comme ça, il n'allait pas laisser son maitre sur le bord de la route.
C'est ainsi que leur voyage se finissait enfin sous les meilleurs hospices.

Arrivé, Ninja se présenta tout en montrant l’invitation qu’on lui avait fait parvenir.
Il demanda si Aurore était arrivé, il semblerait que pas encore.

Voilà, il lui reste plus qu’à attendre que la dame… Et une petite fille tiens…
Il avait oublié que dans la lettre, elle parlait d’une enfant avec elle…
Bah… ce n’était pas prévu au programme ça à la base…

Bon, on verra le moment venu, ça se trouve c’est une farce…
Nan c’est même sur, genre le coup du… Au j’ai un enfant avec moi, comme ça ça me rend tout gentil avant le début des festivités et après je me rends compte que c’est faux. Mais ça aura eu pour effet de me formater en tout beau tout gentil… Du coup je resterai ainsi…

Pfiouuuu… c’est que ça cogité la dedans.
Il décida alors d’attendre tranquillement leur… sa venue, cela ne devrait plus vraiment tarder…

par Sacristain Ven 14 Mai - 11:51

Bon il en restait pas des masses encore deux trois et il avait tout fait. Il devrait se faire payer même si il n'avait besoin que d'amour pour le Tout Puissant et d'eau fraîche, mon oeil il aimait la viande il aimait le vin (oui même à douze ans) et surtout il adorait les grandes tavernes. Enfin bref tout ça pour dire....

Yep toi là bas on ne bouge plus, voilà un parchemin pour te mener à ce mariage de tarés.... hum enfin ce merveilleux mariage vous trouverez peut être la mariée sur le chemin avec de la chance mouhahah.

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