ce petit chemin qui sent... le Sud

par **Agnes de Carpadant** Jeu 28 Avr - 8:14

Balade à travers le royaume forcement quand on sait déjà les allers- retours de la jeune fille entre le Poitou et Paris mais pour une fois la destination changea ce fut un aller pour le Sud direction le Languedoc. Terre étrange, qu’elle ne connait que peu et encore cela à travers les explications de Dame Alandrisse.

Les terres de Pezenas se dressaient devant elle présentant plus loin une bâtisse dont l’allure l’à changeait radicalement des parisienne qu’elle avait l’habitude de côtoyer. La voiture s’arrêta et la demoiselle descendit tenant d’une main un pan de sa robe de peur de la salir.

Bonjour pouvez-vous prévenir la Comtesse Alandrisse de mon arrivée ? Je me nomme Agnès.

par **Cristòl** Jeu 28 Avr - 14:20

Dans son sillage, indice sans doute qu'il y avait quelque réunion au sommet ce jour, un cavalier arriva, enveloppé d'une grande cape qui était jadis blanche. Il dépassa la voiture et, à hauteur de portillon, salua la passagère qui, non contente de laisser son cocher l'annoncer, était descendue elle-même.
L'homme considéra cette attitude avec circonspection et, ne manquant pas par ailleurs de courtoisie, dit :

-"Bonjorn, Donaisèla. Soi Cristòl de Sìar, lo faraut de Lengadòc."

Petit signe au portier, l'air de dire "On se connaît".

par Hélène Jeu 28 Avr - 17:52

Finalement mio padre avait eu raison de m'envoyer chez Agnès. Pendant ces longs jours je pus découvrir tous pleins de choses sur ma maman, finalement, elle n'était pas comme je l'imaginais. J'avais aussi vu le fameux monstre vert des marais du Poitou...une sacrée rencontre. J'avais également fait connaissance avec d'autres enfants, Niania et Prince Grenouille semblaient tous aussi heureux. C'est ainsi qu'après avoir demandé l'autorisation à mio gatto de padre, Agnès m'emmena loin, assez loin pour que je lui demande tous au long du voyage "quand c'est qu'on arrive?", "on peut s'arrêter?", "j'ai faim Agnès"...Toutes ces jolies phrases que les enfants prononçaient innocemment. Alors que j'allais demander à nouveau si on était bientôt arrivé, la voiture secoue moi là s'arrêta et je hurlais un Youpiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Agnès descendit en premier, c'était une grande dame, aujourd'hui, elle allait se faire noblir ou quelque chose dans ce sens mais il y allait avoir de belles robes au spectacle. Moi, j'étais encore affublée d'une robe noire pour ma maman, mais je ne désespérais pas de revoir du rose un jour ou l'autre. J'attendais l'autorisation patiemment de sortir pour me libérer enfin.

par **Agnes de Carpadant** Ven 29 Avr - 8:11

Ce garde semblait nouveau dans la place. Jamais elle n’avait vu un garde aussi long à la détente (^^). C’était peut être cela dans le Sud, Dame Alandrisse lui avait conté que la vie y était beaucoup plus agréable et calme. Lente avait elle oublié de préciser. C’est qu’elle avait un ventre sur patte qui patientait dans la voiture. Ce petit monstre lui était des plus sympathique à présent, moins effrayant qu’a son arrivée en tout cas.
Dans l’attente un homme fit également son arrivé. Sans doute se présenta t-il mais elle n’en comprit pas tout les sens. Ainsi c’était cela le dialecte sudiste. Certe elle l’avait quelques fois entendu lors des événements organiser au Louvres mais jamais ne s’y était attardé faute de temps. Devrait-elle parler ainsi ? Elle reconnue un nom déjà entendu. Remémoration des listes d’invités aux sauteries royales. Un officier peut être… Cristòl de Sìar, lo faraut de Lengadòc. Hum Cristòl, lo farant, un héraut si elle ne s’abuse. Peut-être cela.

Le bon jour Messire de Sìar. Je suis Agnès de Carpadant, Première Dame de la Chambre Royale et suis ravie de vous rencontrer. Courbette en avant la demoiselle s’inclina. Veuillez pardonner mon accent je ne parle pas encore l’Oc au mieux je puis comprendre quelques mots. Mais permettez-moi de vous présenter la demoiselle Hélène Blackney, fille d’Alcann et Blackney, qui m’accompagne.
Signe au petit monstre à l’appétit gargantuesque de faire son apparition. Elle avait omit sciemment le nom de la mère de la demoiselle. Par égard pour celle-ci qui lui avait semblé ne trop souffrir que de l’absence de Nennya. Si elle avait maudit sa mentor du tour qu’elle lui avait joué en envoyant le bonbon elle l’en remerciait finalement au vu de l’attachement qu’elle avait développé pour l’enfant presque autant que celui naguère pour la mère.

[b]Demoiselle Hélène voici Messire Cristòl de Sìar, héraut de son état du Comté Languedocien.[ /b]

par Gauvhin Ven 29 Avr - 9:20

Gauvhin après avoir une permission extraordinaire du SE et de l'armée peut quitter le Poitou et partir vers le sud.

Partir en petit carrosse retrouver sa future fiancée, youpieee, un long chemin puis enfin les retrouver tous, espère t'il

par **Cristòl** Ven 29 Avr - 9:33

Pas encore, pas encore...

-"L'occitan est une langue qu'il vous faudra apprendre, si vous prétendez tenir des terres languedociennes, car votre peuple ne connait pas d'autre langue."

Petite façon de lui faire sentir qu'il est chauvin et que, s'il vient officier par devoir, il n'approuve pas les octrois de complaisance à des étrangers. Et étrangère, elle l'est encore, la Carpadant. A elle de prouver qu'elle mérite un autre traitement...

-"Donaisèla Helena, soyez la bienvenue en Languedoc."

Et on attend toujours. Les Piscénois ont le caractère de leur Comte : bourru et se mouvant lentement, comme l'ours qui prend son temps pour se dandiner, d'une patte sur l'autre, de sa tanière à la rivière.

par **Agnes de Carpadant** Ven 29 Avr - 11:53

Hum se passe quoi là ? Elle avait salué, courbetté, excusé son ignorance mais tout de même. On est bien en Languedoc là ? L’accueil chaleureux qu’on lui avait conté ou était il ? Elle n’aurait pas pensez les languedociens si hostiles. Hum soit il n’y a rien qui pourra la troubler elle en avait décidé ainsi. Parisienne devenue poitevine elle avait eu de la peine avec ces gens, qui selon les dire sont si froid et austères. Mais au final elle avait plus gagné auprès d’eux et apprit d’eux que perdu. Il en serait sans doute ainsi du Languedoc l'espèrait elle du moins… Souriante donc elle encaissa les pics sans osciller affichant son calme habituel, elle se devait de faire le premier pas apres tout, apanage des étrangers.

Merci de me le rappeler mais n’ayez crainte c’était bien là mon intention et c’est la moindre des choses à faire pour honorer la grâce que m’accorde la Comtesse.
Puis osant pousser d’avantage selon son envie non avouée encore à l’alouette.
Je comptais justement venir passer quelques mois en ce comté auprès de dame Alandrisse si elle l’accepte. J’espère ainsi pouvoir combler cette lacune et me montrer au mieux envers les braves gens qu’elle souhaite mettre sous ma responsabilité. Mais peut être auriez-vous des conseils pour m’aider ou bien une personne à me recommander pour apprendre au mieux.

par Nahysse Ven 29 Avr - 19:21

Les paysages défilaient, tous identiques, tous gris, tous humides. Un frisson l’agita. La pluie laissait toujours entrer le froid pénétrer vos habits, votre peau jusqu’à la moelle de vos os. Oui, elle détestait la pluie. Par un temps pareil, il n’y avait qu’une chose à faire : rester au chaud devant un bon feu de cheminée ! Mais au lieu de ça, la petite baronne était dans cette fichue voiture qui la secouait et laissait entrer le froid. C’était bien parce que sa cousine serait bientôt sa belle sœur qu’elle avait daigné faire un effort… Bon OK, c’était aussi parce qu’elle aimait les voyages… Et sa cousine.
Alors que la voiture ralentissait, avec un soupir de désespoir, ses azurs se détournèrent de la fenêtre laissant là le paysage désolant qui chagrinait tant son cœur.

par **Cristòl** Ven 29 Avr - 20:12

-"Ah, vous comptez vous installer ici ?"

Il se radoucit, le Chevalier d'age mûr, amical en presque toutes circonstances, et celle-là était l'exception ; car elle touchait à l'identité languedocienne, à cette noblesse qui n'avait jamais été bradée, et qui se trouvait sur le point de l'être à ses yeux... et sans doute ne serait-il pas le moins amène. C'était un peu ce que son distrait "Ah, vous comptez vous installer ici ?" signifiait.
Si la gamine n'avait pas encore appris ce qu'étaient les regards hostiles et les diatribes assassines, elle apprendrait vite, dans le panier de crabes montpelliérain.

Ça voulait aussi peut-être dire : "S'installer en Languedoc quand on sert la Reine au quotidien... Paris-Languedoc, ça va être amusant, ma cocotte, le Concorde n'existe pas encore !"

-"Des professeurs de langue d'oc, je peux vous aider, si besoin est. Du moins tant que je suis en Languedoc."

Il ne s'étendrait pas sur la question ; mais la chevalerie, l'errance, l'appelaient corps et âme, et il savait que le jour viendrait...

-"Ma fille pourrait vous être de quelque utilité aussi. Elle est encore jeune, mais serait ravie de rendre service, je n'en doute pas."

par **Felian** Sam 30 Avr - 9:12

Pézenas était en vue. La ville décidément méridionale lui était apparue au détour d'un chemin quelques heures auparavant. La route était devenue plus assurée que le petit chemin que son palefroi arpentait depuis déjà plusieurs lieues. L'esprit dans les nuages, la narine frémissant aux odeurs balsamiques, le Limousin tourangeau s'approchait du château. Il lui faudrait peut-être un jour s'installer dans le Sud. La saison y est bonne. À tout le moins était-ce ce qu'il pensait, lui qui venait à une saison où la présence sporadique des saints cavaliers adoucissait l'atmosphère. Devant la porte, il y avait déjà quelques personnes. Felian sortit de sa rêverie et envoya son cheval au trot pour rejoindre le petit groupe, dans lequel il reconnut Agnès et Cristol.

« Adieussiatz ! » lança-t-il avec un fort accent limousin.

« Mes hommages, Agnès. Lengadoc, mes respects. »

par Hélène Sam 30 Avr - 9:32

J'attendais toujours dans la voiture jusqu'à que Agnès m'autorise à en sortir pour me présenter au grand monsieur munit d'une pique ou quelque chose dans ce goût là. Ma gouvernante des vacances m'avait très bien présenté, sauf qu'elle avait oublié ma maman...tout le monde allait l'oublier mais pas moi, ma maman elle me parlait toujours et était auprès de moi. Je tirais la robe d'Agnès et dit:

No comprendre ce que le monsieur il dit mais moi avoir envie de manger

Quoique maman m'avait appris des mots rigolos qu'elle disait d'une autre lange, attendez que je me souvienne...il y avait pleins de o et de a à la fin...ah oui!

Ho faimo Messero pouvo vito rentro, ito mi gouvernanta avait noblio aujourd'huio. Ito no savo ce quo uno héro maio mi papo esto uno héro

Toute fière d'avoir parlé le langage du monsieur je souriais tout en ayant mon doux estomac qui grognait.

par **Alandrisse** Lun 2 Mai - 10:58

La brune arriva comme à son habitude essoufflée. Cette fois, elle avait traversé la moitié du monde connu. Il fallait bien aborder la chose, hésitant entre les excuses et le "on fait comme si de rien n'était". D'ailleurs elle arriva comme une fleure perturbant la charmante conversation qui ponctuait la journée. Sourire comme à son habitude, des grands saluts et pirouette cachuète elle se lança.

Mes Salutations à tous, excusez mon retard. Je n'ai pas vu le temps passer et un detour par le couvent provoque malheureusement un retard parfois consequent. Je vous prie de suivre le garde. La salle de réception nous attend, des victuailles et de quoi vous abreuver si le besoin est.

Elle fit signe pour qu'on les escorte, profitant au passage "d'attraper" Languedoc. Oui bon on attrape pas un héraut comme ça nous sommes d'accord. C'était plus une tentative d'attirer l'attention pour parler en privé avec celui-ci. La Montbazon aurait pu faire des signes de détresse ou mimer avec ses lèvres. Cependant, la folie aurait très bien pu la définir si elle s'y était tentée. Enfin bref, la Comtesse qu'on sort, comme elle se plaisait à le dire, réussit à glisser deux mots à Languedoc. Sur la pointe des pieds pour atteindre son oreille, mais cela n'était qu'une embuche plus que surmontable.

Languedoc, serait-il possible de faire les deux octroie durant la même cérémonie. Comme j'ai été en retard, cela évitera de perdre du temps inutilement.

par **Cristòl** Mar 3 Mai - 8:17

Un salut très masculin à l'ancien généalogiste, une main qui frotte paternellement la tête de la petite qui se prend d'élans linguistiques pas tout à fait réussis - mais l'intention est louable, n'est-ce pas ? - et la Montbazon arrive.

Révérence courtoise, aparté :

-"Nous ferons selon votre plaisir, Comtessa. Il ne me coute pas plus d'énergie d'officier une ou deux cérémonies, et si cela peut m'éviter de devoir faire le voyage deux fois..."

Non qu'il se sentait mal, à Pézenas, et non qu'il n'aimât voyager. Mais il avait prochainement des obligations parisiennes à remplir...

par **Felian** Mar 3 Mai - 20:04

Tandis que Cristol le saluait, l'Alouette sortit de son nid d'aigle pour les accueillir. Comme si elle eût été de Marathon à Athènes, son visage était rouge et son souffle court. Elle ne s'effondra pas devant eux cependant. Devant cette apparition, le visage de Felian s'illumina d'un grand sourire.

« Bonjour Alou ... Alandrisse ! Ça fait plaisir de te revoir ! »

Le garde arrivant pour les conduire à l'endroit idoine, le Tourangeau abandonna son palefroi à un palefrenier et suivit son guide dans les couloirs du château.

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